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Dans cette section, vous trouverez diverses informations liées aux espèces exotiques envahissantes, aux espèces nuisibles pour la santé, aux pesticides, aux herbicides et aux insecticides, aux espèces menacées, vulnérables ou susceptibles et une multitude d’autres informations.

Bonnes pratiques

Herbicyclage

L’herbicyclage est la façon la plus écologique et la moins coûteuse de se débarrasser des débris de gazon. Comme la Municipalité ne ramasse pas les résidus de coupe d’herbe, elle encourage fortement ses citoyens à le pratiquer sur leur terrain. De plus, les résidus de tonte de gazon contribuent à fournir pas moins de 30 % des éléments minéraux nécessaires à l’obtention d’une belle pelouse! En fait, ils sont constitués à 80 % d’eau, ce qui favorise grandement l’hydratation de votre pelouse par temps sec.

L’herbicyclage consiste à laisser le gazon coupé sur votre pelouse, après la tonte. Pour ce faire, maintenez une hauteur de tonte de 7,5 à 8 cm. La première et la dernière tonte de la saison font cependant exception et doivent être effectuées à 5 cm. Vous pourrez ainsi utiliser votre gazon coupé comme paillis dans les plates-bandes et le potager, et à la base des arbres.

Pour plus d’information : www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/citoyens/matieres-organiques/herbicyclage

Feuillicyclage

Gagner du temps vous intéresse? Penser à composter sur place vos feuilles mortes. En plus de ne pas avoir à râteler votre terrain, à acheter des sacs et à trouver un endroit où aller porter vos feuilles, vous offrez à votre pelouse des éléments nutritifs essentiels. Ces nutriments permettent d’empêcher l’épandage de fertilisant.

Pour ce faire, lorsque vous passez la tondeuse, enlevez le sac de récupération et déchiquetez les feuilles. En petits morceaux, elles ne nuiront pas à la reprise de la pelouse au printemps et seront rapidement dégradées.

Évitez d’utiliser cette méthode sur des feuilles affectées par des champignons comme la tavelure.

Abeilles

Nous le savons, les abeilles sont de précieuses alliées. Sur trois bouchées d’aliments que nous consommons, une d’entre elles est produite avec l’aide de pollinisateurs, comme les abeilles. En tant que producteurs de la majeure partie de nos aliments, les agriculteurs canadiens savent jusqu’à quel point nous comptons tous sur ces pollinisateurs. Les données de Statistique Canada montrent que le nombre d’apiculteurs et de ruches d’abeilles est en hausse dans notre pays, mais il y a tout de même un certain nombre de facteurs qui influent sur la santé des abeilles.

Il est important de noter que les abeilles domestiques ne sont pas les mêmes que nos abeilles indigènes. Ces dernières ont besoin d’un plus grand territoire, lequel est parfois occupé par les ruchers domestiques. Les abeilles domestiques peuvent être parasitées par le Varoa.

C’est pourquoi nous vous invitons à consulter ce site Internet qui regorge d’information à ce sujet : précieuses abeilles et http://ici.radio-canada.ca/emissions/decouverte/2013-2014/reportage.asp?idDoc=315111

Bon à savoir

Urgence-environnement (ministère du Développement durable, de l’environnement et de la Lutte contre les changements climatiques)

Tous les jours, notre environnement est exposé à des situations qui mettent en péril son équilibre. Si nous voulons conserver nos ressources pour les générations futures, il faut être plus conscients des agressions que subit notre milieu et prendre des moyens efficaces pour le protéger. Lorsqu’un délai d’intervention peut causer des torts irréparables à l’environnement, il faut agir immédiatement. Par l’entremise d’URGENCE-ENVIRONNEMENT, le Ministère intervient 24 heures par jour partout au Québec afin que tout soit fait pour minimiser les conséquences des situations d’urgence environnementale.

En tout temps, il est possible de joindre l’équipe d’intervention d’Urgence-Environnement du Ministère en composant sans frais le numéro 1 866 694-5454.

Berce du Caucase, Renouée du Japon, Nerprun cathartique, Châtaigne d'eau

 

Berce du Caucase

La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est une plante exotique envahissante dont la sève contient des toxines activées par le soleil. Quelques observations ont été faites à Cantley et ailleurs en Outaouais. La berce du Caucase peut facilement être confondue avec la grande berce ou berce laineuse.

Il est important de limiter la propagation de cette plante. Vous devez toutefois prendre des mesures de sécurité avant d’effectuer tout arrachage. Nous vous recommandons de visiter ce lien du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour obtenir tous les détails :

www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/nuisibles/berce-caucase/index.htm

Fiche d’identification de la berce de caucase.

Puisque la sève de cette plante contient des toxines, vous devez également prendre certaines mesures si vous avez été en contact avec la plante. Pour tous les détails, visitez le site du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec à https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/brulures-causees-par-la-berce-du-caucase/

Sources : Ville de Gatineau, MDDELCC et MSSS.

Renouée du Japon

La renouée du Japon est une vivace originaire d’Asie avec une croissance extrêmement rapide et un pouvoir de propagation par rhizome et par bouture. Elle fut principalement introduite via l’horticulture au début du 20e siècle. Cette renouée est reconnaissable à son port érigé, ses feuilles alternes et en forme de cœur, à ses grappes automnales de fleur blanche et a ses colonies très denses. Les tiges rappellent celles du bambou et ses racines et rhizomes peuvent atteindre jusqu’à 2 mètres de profondeur.

Pour plus d’information, consultez
http://plantesenvahissantes.org/aremplacer/renouee-du-japon/
https://www.pub.mddefp.gouv.qc.ca/SCC/Catalogue/ConsulterCatalogue.aspx#no-back-button

Source : https://www.pub.mddefp.gouv.qc.ca

Nerprun cathartique

Le nerprun cathartique est un arbuste s’adaptant à n’importe quel type de sol, préférant des conditions lumineuses. Sa dispersion se fait par les graines et par rejet de souche. Les peuplements formés de ce nerprun sont très denses et empêchent la pousse d’autres végétaux. Il a la capacité de changer le taux d’azote dans le sol afin de favoriser sa propre croissance et peut être l’hôte de la rouille couronnée et des pucerons pour leur survie durant l’hiver.

https://www.ontario.ca/fr/document/nerprun-cathartique

Source https://www.pub.mddefp.gouv.qc.ca/SCC/Catalogue/ConsulterCatalogue.aspx#no-back-button

Châtaigne d’eau

Parfois utilisée pour les jardins d’eau, sa dispersion peut avoir lieu par relâchement de spécimen, par déplacement des rosettes ou des noix. Il s’agit d’une plante flottante, ayant un enracinement et préférant des eaux calmes et de moins de 6 mètres de profondeur.

La châtaigne peut nuire à la croissance des plantes indigènes en bloquant la lumière et en augmentant la compétition aux éléments nutritifs.

Voir le lien ci-dessous pour plus d’information

https://www.pub.mddefp.gouv.qc.ca/SCC/Catalogue/ConsulterCatalogue.aspx#no-back-button

Espèce exotique envahissante

Qu’est-ce qu’une espèce exotique envahissante et quelles en sont les conséquences?

Une espèce exotique envahissante (EEE) est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus, bactérie ou champignon) qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Son établissement ou sa propagation peut constituer une menace pour l’environnement, l’économie ou la société.

Les EEE peuvent être notamment introduites via le transport de marchandises, par le relâchement dans la nature de spécimen relié à l’aquariophilie (action d’élever des poissons à la maison), par l’introduction d’espèce en aménagement paysager ou par les eaux de ballast des navires.

Les espèces exotiques envahissantes ont plusieurs répercussions sur l’environnement. Elles interagissent avec les espèces indigènes du milieu en occupant leur territoire, en créant des mixités génétiques et en altérant l’environnement dans lequel elles sont introduites. Ces espèces peuvent s’adapter tellement bien que dans certains cas elles envahissent de très grands territoires.

Il existe de nombreuses espèces envahissantes dont certaines importées d’autres pays qu’il faut surveiller, voire même remplacer. Voici un site Internet qui explique les bonnes pratiques et par quelle plante remplacer une espèce envahissante : http://plantesenvahissantes.org/programme-je-te-remplace/

Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) du gouvernement du Québec a créé un outil qui permet de  faire et de consulter les signalements des plantes et des animaux exotiques envahissants : LA SENTINELLE.

Espèces menacées, vulnérables ou susceptibles

Les écosystèmes étant en constant changement, l’augmentation des pressions du développement et les perturbations par la pollution sont des facteurs rendant plus difficile la survie de plusieurs espèces de tous les règnes.

Il est important de savoir reconnaître les espèces en danger immédiat ou sur le point d’être en danger afin d’être en mesure de limiter les impacts sur ceux-ci. Il existe des règlements concernant ces espèces afin de favoriser leur conservation.

Trois catégories existent :

  • espèce menacée, soit lorsque la disparition est appréhendée;
  • espèce vulnérable, soit lorsque sa survie est précaire et;
  • espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable, soit lorsqu’elle est à risque et nécessite une attention particulière.

Pour consulter les listes et les règlements : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/biodiversite/especes/

Grippe aviaire

Un message du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec

Depuis avril 2022, 31 élevages de volaille (dont 7 élevages non-commerciaux) ont été trouvés positifs pour l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 au Québec. L’infection entraîne des conséquences importantes pour la ferme affectée, mais aussi pour les élevages à proximité et pour l’ensemble du secteur de l’industrie avicole.

Migrations printanières et transmission

Avec l’arrivée du printemps, les oiseaux sauvages vont reprendre leur route le long des voies migratoires. Par leur présence accrue sur le territoire, ils contribuent à la propagation du virus et augmentent ainsi le risque de contamination des oiseaux domestiques.

La grippe aviaire se transmet directement d’un oiseau à un autre par les sécrétions et les excréments. Le virus peut également être introduit de façon indirecte lorsque des humains ou du matériel contaminés entrent en contact avec des oiseaux ou leur environnement. Par exemple, le virus peut se trouver dans la nourriture ou l’eau ou encore sur des roues de véhicules, des bottes ou des mains contaminées.

Mesures de prévention

Les mesures de prévention et de biosécurité doivent être appliquées rigoureusement et le niveau de vigilance doit demeurer élevé.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) déconseille actuellement tout rassemblement d’oiseaux (foire, exposition, concours, encans) et rappelle à tous les propriétaires d’oiseaux d’élevage de respecter le Règlement sur les conditions de salubrité des lieux de garde d’oiseaux captifs afin de prévenir les contacts entre la volaille et les oiseaux sauvages.

Signes cliniques à surveiller

Surveillez ces signes cliniques chez vos oiseaux :

  • Manque d’énergie et d’appétit
  • Diminution de la production d’œufs et ponte de nombreux œufs à coquille molle ou sans coquille
  • Enflure de la tête, des paupières, de la crête, des caroncules et des jarrets
  • Toux, éternuements et signes nerveux
  • Diarrhée
  • Manque de coordination
  • Mort subite

 

En cas de mortalités inhabituelles ou de signes de la maladie, consultez un médecin vétérinaire. Si vous ne parvenez pas à joindre de médecin vétérinaire, composez le 450 768-6763 pour joindre la ligne téléphonique de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour signaler des oiseaux malades ou le 1 844 ANIMAUX pour communiquer avec la Centrale de signalement du MAPAQ.

Le MAPAQ rappelle que le risque pour la population générale est faible, car les cas de grippe aviaire chez l’humain sont rares et surviennent généralement lors de contact étroit avec des oiseaux infectés.

Tous les propriétaires de volaille ont la responsabilité de protéger leurs oiseaux et la santé du cheptel québécois. Consultez la page Web Québec.ca/Grippeaviaire pour plus d’information.

Herbe à poux, Herbe à puce, Panais sauvage, Ortie

Herbe à poux

Maître dans l’art de passer inaperçu parmi les mauvaises herbes, l’herbe à poux cause bien des désagréments durant la saison des allergies. C’est une plante annuelle de 10 cm à 1,5 m de hauteur, qui meurt en automne. Ses feuilles sont opposées à sa base et alternent dans le haut. D’un jaune verdâtre, ses fleurs sont regroupées en épis au sommet des tiges. L’herbe à poux pousse en colonie sur les terrains pauvres comme les bords de routes et les champs. En août, la floraison atteint son apogée et libère des milliards de grains de pollen.

Ce qu’il faut savoir, c’est que seulement les personnes allergiques ressentent des symptômes tels que :

  • Éternuements répétitifs;
  • Congestion et écoulement nasal;
  • Démangeaison du nez, du palais et des oreilles;
  • Conjonctivite (larmoiement, démangeaison des yeux);
  • Asthme allergique.

Pour régler le problème, il faut l’éliminer à la source. Il faut arracher manuellement les plants en prenant soin d’en retirer les racines. Par ailleurs, la tonte de la pelouse peut être efficace si elle est exécutée avant la floraison qui débute à la fin du mois de juillet et se poursuit jusqu’à la mi-août. Si votre terrain affiche un sol pauvre, l’améliorer à l’aide de terreau ou d’engrais vert peut s’avérer une bonne solution. Aussi, ensemencer ou planter des végétaux compétiteurs comme le sarrasin, le pâturin ou le trèfle permet d’éviter que la plante s’installe.

Saurez-vous la reconnaître?

Source : Agence de la santé et des services sociaux Chaudière-Appalaches

Herbe à puce

De toutes les plantes présentes au Québec, nul doute que l’herbe à puce est celle la plus redoutée. Buissonnante, rampante ou grimpante, cette vivace de 20 cm à 1 m de hauteur arbore un feuillage de couleurs différentes selon les saisons. Les feuilles de l’herbe à puce sont rouges au printemps, vertes en été et multicolores en automne. Ses feuilles alternées sont composées de trois folioles. Souvent, les bords de la feuille centrale sont entiers ou lobés et le bord externe des feuilles latérales est lobé, tandis que le bord interne est entier. De plus, le pétiole central est plus long que celui des deux autres feuilles.

La plante sécrète une sève vénéneuse qui provoque une inflammation de la peau, même durant la saison hivernale.

Fait très important, tout le monde peut réagir à l’herbe à puce! Certaines personnes réagissent plus sévèrement que d’autres, tout dépendant de la quantité de sève, de la région exposée et de la sensibilité individuelle. La réaction allergique nécessite un contact direct avec la sève vénéneuse qui cause une douloureuse inflammation rouge de la peau et de vives démangeaisons. La formation de cloques apparait ensuite sur les parties atteintes. D’autres symptômes peuvent aussi se manifester (ex. : fièvre).

En cas de contact, il faut immédiatement laver à l’eau froide et au savon les parties exposées. Aussi, il est recommandé de laver les vêtements plusieurs fois à l’eau chaude savonneuse. La source de contamination provient souvent du pelage des animaux de compagnie. Ils doivent donc eux aussi être nettoyés à l’eau tiède et au savon plusieurs fois. Certains médicaments aident à soulager les démangeaisons et autres symptômes. Il est donc conseillé de consulter un pharmacien ou un médecin.

Tout d’abord, il faut éviter tout contact avec la peau. De ce fait, il faut porter des gants en tout temps lors de la manipulation de la plante. La plante doit être déracinée entièrement. Ensuite, les instruments de jardinage et les gants doivent être nettoyés en profondeur après la manipulation de la plante. Les plants morts peuvent être disposés dans des sacs à ordures ou les enfouir très profondément dans le sol.

Source : Santé Montérégie

Panais sauvage

Le panais sauvage est une plante de la même famille que le panais cultivée, provenant probablement d’Europe où il était cultivé pour sa racine comestible. La sève de cette plante peut causer de graves brûlures. Elle apprécie les espaces perturbés et laissés en friche. Ses moyens de dispersion sont par les graines et peut facilement créer des peuplements denses nuisant aux espèces indigènes. Elle est présente sur pratiquement tout le territoire canadien.

Il est possible de s’en départir en déracinant le plant de préférence au printemps, mais n’oubliez pas de vous protéger du contact de la sève.
Pour plus d’information, consultez :

https://www.ontario.ca/fr/document/panais-sauvage
ou
https://www.pub.mddefp.gouv.qc.ca/SCC/Catalogue/ConsulterCatalogue.aspx#no-back-button

Ortie

L’Ortie est une plante vivace bien répandue au Québec, appréciant les endroits perturbés.

Les poils et la sève de cette plante peuvent provoquer des démangeaisons, des éruptions cutanées et une sensation de brûlure.

Elle est utilisée en alimentation et en phytothérapie.

Source :http://www.fleurs-des-champs.com/detail_urtica_dioica_1.html

Myriophylle à épi, Moule zébrée, Écrevisse à taches rouges, Gobie à tache noire, Crevette rouge sang

Myriophylle à épi

Il s’agit d’une plante aquatique pouvant devenir endémique. Sa dispersion par l’homme se fait par le transport de fragment de la plante lors des activités nautiques et sa dispersion naturelle principale se fait par élagage puis enracinement. Les tiges enracinées au fond de l’eau produisent des épis de fleurs émergentes et les tiges en surface peuvent engendrer une barrière dense empêchant la lumière de pénétrer dans l’eau.

Contrairement à plusieurs autres plantes aquatiques, ce n’est pas le phosphore qui lui est le plus profitable, mais l’azote.

La myriophylle à épi compétitionne avec les espèces indigènes pour la lumière et les nutriments, en ayant l’avantage de croître hâtivement et rapidement. Puisque cette plante est très tolérante à une grande variété de conditions de croissance, sa dispersion est facile.

Les grandes colonies nuisent au taux d’oxygène présent dans l’eau, peuvent obstruer les sites de frai et augmenter la stagnation de l’eau.
Notez qu’il y a des espèces de myriophylles indigènes à ne pas confondre.

Pour plus d’information, consultez
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/biodiversite/especes-exotiques-envahissantes/myriophylle-epi/index.htm

Ou http://www.abv7.org/bibittes.php

Moule zébrée et moule quagga

La moule zébrée et la moule quagga sont différenciables par leur grosseur, la seconde étant plus importante.

Il s’agit d’espèces de moules d’eau douce extrêmement envahissantes et s’agglutinant aux structures solides. Toutes deux s’alimentent de petits organismes en filtrant jusqu’à un litre d’eau par jour. Entre 30 000 et 40 000 œufs peuvent être pondus par année.

La grande présence de ces moules entraîne des pertes de nutriments pour les espèces indigènes, une augmentation de la présence de plante aquatique due à une eau plus transparente et nuit aux infrastructures en s’y accrochant en masse.

Les moyens de dispersion sont principalement liés aux activités nautiques, mais de façon naturelle, les larves dérivent avec les courants.
Pour plus d’information, consultez :
http://www.abv7.org/bibittes.php
Ou
https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/especes/envahissantes/moule-quagga/ et https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/especes/envahissantes/moule-zebree/

source: www.invasive.org (site anglophone)

Écrevisse à taches rouges

Originaire de l’Ohio, l’écrevisse à taches rouges est une espèce vorace qui a entraîné la disparition de certaines plantes dans les lacs qu’elle a envahis,

Apporté de l’Ohio par les pêcheurs l’utilisant comme appât, l’écrevisse à tâche rouge est responsable de la disparition de plusieurs plantes dans les lacs qu’elle a colonisée puisqu’elle est très vorace. Étant donné sa grande consommation de plantes, la disponibilité de celles-ci est limitée pour les autres êtres vivants pour leur alimentation et leur habitat. Étant très agressive, elle repousse les écrevisses indigènes les rendant plus vulnérables.

Pour plus d’information, consultez :
https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/especes/envahissantes/ecrevisse-taches-rouges/

Gobie à tache noire

Il s’agit d’un poisson benthique lequel se nourrit de larves d’insectes, d’œuf de poisson, de moule, etc. Il préfère un habitat avec fond rocheux. Lors d’une même saison de reproduction, ils peuvent se reproduire jusqu’à 6 fois par année et pondre entre 500 et 3000 oeufs.

Il s’agit d’un poisson très agressif occupant ainsi les territoires normalement destiné aux espèces indigènes. Sa répercussion sur la reproduction des poissons est indéniable puisqu’il se nourrit des œufs de poisson.
Pour plus d’information, consultez :
https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/especes/envahissantes/gobie-taches-noires/

Crevette rouge sang

Ce petit crustacé de grande taille (8 à 17 mm) arbore une coloration variant du blanc crème tacheté de rouge à un rouge presque complet selon la luminosité et la température de son environnement.

Normalement, cette crevette est observée sous forme d’essaim, à proximité de surface solide et plus souvent dans l’eau douce.

Il leur est possible d’avoir de 2 à 4 épisodes de reproduction au cours d’une même période, selon la température de l’eau.

Son introduction est reliée aux eaux de leste des navires. Puisque sa découverte au Québec est récente, il est difficile de savoir quels seront les impacts de son introduction. Elle interagira fort possiblement au niveau de la disponibilité du zooplancton pour les espèces indigènes.

Pour en savoir plus, consultez :
https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/especes/envahissantes/crevette-rouge-sang/

Pesticides

Le groupe pesticide comprend plusieurs sous-catégories de produits de lutte. Notamment :

  • l’insecticide vise à combattre ou à éliminer les insectes indésirables;
  • l’herbicide vise à combattre ou à éliminer les végétaux indésirables;
  • le fongicide vise à combattre ou à éliminer les champignons microscopiques et;
  • le rodenticide vise à combattre les rongeurs.

Pourquoi intervenir dans l’utilisation des pesticides?
Pour protéger la santé et l’environnement

La persistance et le potentiel de bioaccumulation des pesticides sont variables d’un produit à l’autre. Toute application entraîne une certaine dispersion et percolation au travers du sol et potentiellement vers les nappes d’eau.

Il va sans dire que les pesticides peuvent être dangereux pour la santé des êtres vivants et l’environnement.

Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets nocifs des pesticides en raison de leur physiologie (par exemple, immaturité du système immunitaire et épiderme plus perméable) et y sont plus exposés en raison de leurs comportements (par exemple, tendance à porter des objets à la bouche). Il en est de même pour les animaux de compagnie, qui se promènent sur la pelouse traitée et qui lichent leurs pattes.

Ces substances ont plusieurs voies de pénétration dans le corps, notamment par la bouche, la peau et les voies respiratoires. Ils peuvent provoquer des effets immédiats dont les symptômes se manifestent généralement par des maux de tête, une irritation de la peau ou des yeux, des nausées, des étourdissements, un manque d’appétit ou la fatigue. Ils sont associés aux perturbateurs endocriniens, à diverses maladies et à l’infertilité.

Les néonicotinoïdes sont reconnus comme étant une menace réelle pour les abeilles : https://www.agrireseau.net/apiculture/documents/Protegeons%20les%20abeilles-V2.pdf

L’utilisation des pesticides entraîne très souvent la contamination de l’eau, de l’air et du sol. Elle rejoint ainsi les organismes non visés par l’application de ces produits et a donc un impact négatif sur la biodiversité.

Outils pour des solutions simples et écologiques

Sus aux vers blancs!
Le contrôle écologique des insectes au potager
Une belle pelouse écologique, c’est facile!

Scarabée japonais, Agrile du frêne, Longicorne asiatique

 

Scarabée japonais

Le scarabée japonais (Popillia japonica) est un insecte ravageur qui s’alimente des feuilles des arbres fruitiers et de plusieurs autres espèces de plantes au stade adulte et du gazon au stade larvaire. Il est actif lorsqu’il fait très chaud et humide, donc de la fin juin jusqu’à la fin août.

Identification

La larve, d’environ 1,3 cm, est un ver blanc muni d’une tête de couleur brun jaunâtre. Au stade adulte, l’insecte affiche un abdomen, un thorax et une tête vert métallique avec une paire d’ailes brun cuivre. Il mesure près de 10 mm de long et 6 mm de large.

Prévention et extermination

Voici plusieurs astuces pour éviter ou exterminer les scarabées japonais.

Contre les scarabées adultes :

  • disposer des géraniums près des plantes ravagées. Ils sont attirés par cette plante qui est toxique pour eux;
  • éteindre les lumières qui éclairent les platebandes pour éviter de les attirer;
  • capturer l’insecte à la main ou avec un aspirateur portatif. Déposer ensuite les scarabées dans une solution d’eau et de savon;
  • utiliser un piège Bioprotec ou autres, en vente dans les grandes surfaces;
  • employer un insecticide en dernier recours.

Contre les larves :

  • maintenir votre gazon en santé et à une hauteur supérieure à trois pouces décourage la ponte des scarabées;
  • insérer de gros morceaux de pomme de terre sous le gazon. Les larves en sont friandes. Après quelques jours, éliminer les larves qui bouffent la patate en jetant la pomme de terre;
  • faire appel à un expert en entretien du gazon en dernier recours.

Pour en savoir plus :

http://www.bioprotec.ca/pieges-insecticides/piege-scarabee-japonais
http://www.lapresse.ca/maison/cour-et-jardin/jardiner/200809/15/01-872637-malediction-dans-le-jardin.php
http://www.inspection.gc.ca/vegetaux/phytoravageurs-especes-envahissantes/insectes/scarabee-japonais/fiche-de-renseignements/fra/1328165101975/1328165185309
http://estrieplus.com/contenu-scarabee_japonais-1355-32519.html

Source : Radio-Canada
Références : ACIA, La Presse, EstriePlus

Agrile du frêne

Cet insecte s’attaque à toutes les essences de frêne.

L’émergence des larves au printemps forme un trou dans l’écorce de l’arbre en forme de D caractéristique de cet insecte. La larve s’alimente à l’intérieur de l’arbre créant de nombreuses galeries et limitant ainsi l’alimentation des parties supérieures en eau et en éléments nutritifs.

Différents signes trahissent une attaque par l’agrile du frêne. Il est possible d’observer une défoliation et le dépérissement de la cime et des trous en D. Malheureusement, lors de l’observation de ces symptômes, l’attaque est déjà bien entamée. Le stade final indiquant de l’attaque est la mort de l’arbre (l’hôte) qui est identifiable lorsque l’écorce se soulève et tombe.

La propagation artificielle, lorsque des gens déplacent des produits du frêne et du bois de chauffage infestés, favorise la propagation de l’agrile du frêne dans de nouvelles régions du Canada. Consultez ces liens pour obtenir plus de renseignements :
http://www.inspection.gc.ca/vegetaux/protection-des-vegetaux/insectes/agrile-du-frene/fra/1337273882117/1337273975030
Source http://www.rncan.gc.ca/forets/feux-insectes-perturbations/principaux-insectes/13396

Longicorne asiatique

Cet insecte s’attaque à de multiples essences (érable, saule, peuplier, bouleau…). Les racines exposées, le fût et les branches de plus de 2,5 cm de diamètre sont les lieux de ponte. Un trou rond d’une grosseur d’un dix sous est créé lors de l’émergence des larves. Les larves se nourrissent dans le bois d’aubier puis dans le duramen limitant ainsi l’alimentation des parties supérieures en eau et en éléments nutritifs. Les adultes s’alimentent de feuilles, de pétioles ou d’écorce. Les premiers symptômes sont une défoliation et lors de grande infestation la mort des hôtes.

Source :http://www.inspection.gc.ca/vegetaux/phytoravageurs-especes-envahissantes/insectes/longicorne-asiatique/fra/1337792721926/1337792820836

Tique et Lyme

PROTÉGEZ-VOUS !
Certaines tiques peuvent transmettre des maladies. La maladie de Lyme est transmise par la piqûre de la tique à pattes noires lorsqu’elle est infectée par une bactérie.
Une tique mesure entre 1 et 3 millimètres avant de se nourrir de sang. Sa piqûre, sans douleur, peut causer une rougeur qui s’étend rapidement à plus de 5 centimètres et parfois de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue et des douleurs aux muscles et aux articulations. Si la maladie n’est pas traitée rapidement, elle peut causer de graves problèmes de santé plus tard.

Les tiques vivent plus particulièrement dans les forêts, les boisés, les amas de feuilles mortes et les herbes hautes, et ce partout au Québec. Toutefois, le risque de se faire piquer est plus grand dans le sud de la province.

POUR VOUS PROTÉGER DES PIQÛRES DE TIQUES PENDANT VOS ACTIVITÉS EXTÉRIEURES :
• marchez de préférence dans les sentiers et évitez les herbes hautes ;
• utilisez un chasse-moustiques à base de DEET ou d’icaridine sur les parties exposées de votre corps, en évitant le visage ;
• portez des vêtements longs, de couleur claire, un chapeau et des souliers fermés ;
• entrez le bas de votre pantalon dans vos chaussettes et votre chandail dans votre pantalon.

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