Bande riveraine

Il est plus qu’important de protéger les cours d’eau, les milieux humides, les lacs et les rivières pour les générations à venir. Les bandes riveraines accomplissent une multitude de fonctions pour la conservation et la protection de ces écosystèmes.

Notamment, la bande riveraine :

  • agit comme brise-vent naturel;
  • protège des vagues et du vent;
  • a une fonction paysagère;
  • présente une beauté naturelle des paysages;
  • augmente la valeur des propriétés;
  • régularise le cycle hydrologique;
  • diminue les risques d’inondations;
  • absorbe les eaux de précipitations;
  • agit comme écran face au réchauffement excessif de l’eau;
  • empêche le réchauffement de l’eau;
  • limite le développement de la biomasse végétale;
  • contribue à la santé aquatique;
  • agit comme filtre contre la pollution;
  • absorbe et filtre les polluants;
  • absorbe les éléments nutritifs qui nourrissent les algues bleu-vert;
  • réduit l’apport de sédiments qui sont dirigés vers les écosystèmes;
  • agit comme rempart contre l’érosion;
  • stabilise les rives;
  • diminue les pertes de terrain;
  • réduit le ruissellement;
  • présente une richesse biologique;
  • offre habitat, nourriture et abri à la faune;
  • augmente la diversité végétale et animale;
  • permet divers loisirs (pêche et observation de la faune).

La bande riveraine constitue la zone de transition entre les milieux aquatiques et terrestres. La bande riveraine est mesurée à partir de la ligne naturelle des hautes eaux (LNHE) sur une distance de 15 m.

La ligne naturelle des hautes eaux (LHNE) est l’endroit où l’on passe d’une prédominance de plantes aquatiques à une prédominance de plantes terrestres, en d’autres termes, où nos pieds sont mouillés à où on a les pieds au sec.

Consultez le http://banderiveraine.org/ pour des outils simples et utiles afin d’optimiser l’efficacité des bandes riveraines en milieu terrestre ou maritime.

Règlementation

Plusieurs normes s’appliquent particulièrement à la protection des bandes riveraines afin d’en conserver leurs caractéristiques environnementales et d’en préserver leur intégrité. Voici un court résumé des principales normes.

  1. En bordure d’un cours d’eau, d’une rivière, d’un lac, on retrouve une bande riveraine de 15 m.
  2. En bordure d’un milieu humide fermé (non relié avec un cours d’eau), on retrouve une bande riveraine de 5 m.
  3. En bordure d’un milieu humide qui est relié avec un cours d’eau, on retrouve une bande riveraine de 15 m.
  4. Dans la bande riveraine, il est interdit d’effectuer du déboisement, de l’abattage d’arbres, du débroussaillage, du remblai, de la coupe de gazon, d’enlever de la couverture végétale, de disposer des neiges usées, de même que de procéder à tous travaux et ouvrages.
  5. La bande de protection riveraine doit être occupée par de la végétation à l’état naturel. Autrement, des mesures règlementaires s’appliquent et il est nécessaire d’obtenir un certificat d’autorisation afin de pouvoir commencer des travaux en milieu riverain.

De plus, pour les bâtiments qui nécessitent une excavation de fondation, celle-ci doit respecter une marge de protection de 5 m de la limite de la bande riveraine. Ceci permet d’assurer que la bande de protection de 15 m ou de 5 m soit conservée intacte et à l’état naturel. Pour plus d’information, veuillez consulter les articles 6.3.9 et 7.8.3 du Règlement de zonage numéro 269-05.

Source : Règlement de zonage numéro 269-05, articles 4.3 et 4.7

Barrages de castors

La présence de barrage de castors doit être surveillée de près afin d’éviter des inondations, des pertes de rue de même que des dommages causés aux infrastructures.

Le propriétaire d’un terrain où se situe un barrage de castors est responsable des dommages que celui-ci peut engendrer : des routes qui cèdent, des inondations de maisons, des inondations sur les terrains, des problèmes causés aux installations septiques, etc. Consultez le Guide pratique pour le libre écoulement des eaux des cours d’eau.

Cours d’eau

La notion de cours d’eau peut parfois être difficile à comprendre pour les citoyens. En effet, saviez-vous que le fossé devant votre résidence peut être, au sens de la loi, un cours d’eau jouissant d’une protection particulière? En effet, dans certains cas, un fossé de rue, un fossé de champ et une rigole agricole peuvent être considérés comme des cours d’eau.

En effet, plusieurs espèces fauniques et floristiques y vivent et c’est également des lieux où on peut retrouver des espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de l’être. Voilà plusieurs raisons pour lesquelles les cours d’eau doivent être protégés. Un cours d’eau est défini par la présence d’un lit d’écoulement. Un lit d’écoulement est caractérisé par une dépression où les signes d’écoulement de l’eau sont bien visibles.

Afin de mieux saisir les subtilités entourant les différences entre un fossé et un cours d’eau, nous vous suggérons de consulter le tableau suivant :

 

Gestion des cours d’eau par la MRC des Collines-de-l’Outaouais

La MRC des Collines-de-l’Outaouais a conservé la compétence de la gestion du libre écoulement des eaux.  Ainsi, pour toute problématique à l’écoulement des eaux (obstruction, ponceaux, barrage à castors, etc.), veuillez communiquer avec la MRC au :

Téléphone : (819) 827-0516
Sans frais 1-800-387-4146

Milieux humides

Depuis plusieurs générations, les milieux humides sont considérés comme des lieux sans aucune utilité, sans valeur. Souvent, la pratique était de les remblayer afin de pouvoir procéder à l’aménagement de ces lieux comme la construction d’une résidence et d’un bâtiment secondaire (ex. : garage, remise et piscine). Cependant, les milieux humides sont maintenant protégés, car ceux-ci ont des rôles très importants : l’alimentation en eau de la nappe phréatique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la filtration des sédiments, des habitats pour la faune et la flore, des lieux d’activités éducatives, scientifiques, récréotouristiques et touristiques, etc.

Ils sont surtout des bassins naturels d’accumulation des eaux permettant de régulariser le niveau des eaux de ruissellement lors des grandes précipitations limitant les dégâts aux terrains privés et aux infrastructures.

Un milieu humide est un lieu inondé ou saturé d’eau pendant une période de temps suffisamment longue pour influencer la nature du sol et la composition de la végétation. Les végétaux qui s’y installent sont des plantes hydrophiles (ayant une préférence pour les lieux humides) ou des plantes tolérant des inondations périodiques.

Ces inondations peuvent être causées par la fluctuation saisonnière d’un plan d’eau adjacent au milieu humide ou encore, résulter d’un drainage insuffisant lorsque le milieu n’est pas en contact avec un plan d’eau permanent. Les étangs, les marais, les marécages et les tourbières représentent les principaux milieux humides; ils se distinguent entre eux principalement par le type de végétation qu’on y retrouve. Les différentes catégories de milieux humides sont les suivantes :

Étang

Il s’agit d’une étendue d’eau reposant dans une cuvette dont la profondeur n’excède généralement pas deux mètres au milieu de l’été. Le couvert végétal, s’il existe, se compose surtout de plantes aquatiques submergées et flottantes.

Figure 1 : Étang

Source : Identification et délimitation des milieux humides du Québec méridional, juillet 2014, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Marais

Dans un marais, le substrat est saturé ou recouvert d’eau durant la plus grande partie de la saison de croissance de la végétation. Le marais est caractérisé par une végétation herbacée émergente. Les marais s’observent surtout à l’intérieur du système riverain.

Figure 2 : Marais

Source : Identification et délimitation des milieux humides du Québec méridional, juillet 2014, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Marécage

Les marécages sont dominés par une végétation ligneuse, arborescente ou arbustive croissant sur un sol minéral ou organique soumis à des inondations saisonnières ou caractérisé par une nappe phréatique élevée et une circulation d’eau enrichie en minéraux dissous.

Figure 3 : Marécage

Source : Identification et délimitation des milieux humides du Québec méridional, juillet 2014, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Tourbière

Caractérisées par la prédominance au sol de mousses ou de sphaignes, les tourbières se développent lorsque les conditions du milieu (principalement le drainage) sont plus favorables à l’accumulation qu’à la décomposition de la matière organique; il en résulte un dépôt que l’on appelle tourbe. Contrairement aux autres milieux humides attenants à des plans d’eau, les tourbières sont des systèmes plutôt fermés.

Figure 4 : Tourbière

Source : Identification et délimitation des milieux humides du Québec méridional, juillet 2014, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Règlementation

Plusieurs normes s’appliquent particulièrement à la protection des milieux humides afin d’en conserver leurs caractéristiques environnementales et d’en préserver leur intégrité. En voici un court résumé des principales normes.

  1. Une bande de protection de 15 m est applicable pour un milieu humide relié à un cours d’eau.
  2. Une bande de protection de 5 m est applicable pour un milieu humide de type fermé (qui n’est pas relié à un cours d’eau).
  3. Dans la bande riveraine, il est interdit d’effectuer du déboisement, de l’abattage d’arbres, du débroussaillage, du remblai, de la coupe de gazon, d’enlever de la couverture végétale, de disposer des neiges usées et de procéder à tous travaux et ouvrages.
  4. La bande de protection riveraine doit être occupée par de la végétation à l’état naturel.

Autrement, des mesures règlementaires s’appliquent et il est nécessaire d’obtenir un certificat d’autorisation afin de pouvoir commencer des travaux en milieu riverain. Pour plus d’information, veuillez consulter les articles 4.3 et 4.7 du Règlement de zonage numéro 269-05.

De plus, pour les résidences qui nécessitent une excavation de fondation, celle-ci doit respecter une marge de protection de 5 m de la limite de la bande riveraine. Ceci permet d’assurer que la bande de protection de 15 m ou de 5 m soit conservée intacte et à l’état naturel.

Source : Règlement de zonage numéro 269-05, articles 6.3.9 et 7.8.3

Puits

La présente section informe le citoyen du fonctionnement des différents ouvrages de captation d’eau potable, des règlements applicables et du fonctionnement du cycle de l’eau. Il est fondamental d’assurer une saine gestion de son ouvrage de captation d’eau potable afin de conserver une eau potable de qualité et de limiter le gaspillage de cette ressource.

Toute installation de prélèvement d’eau potable fonctionne de la même manière. Il s’agit d’un dispositif permettant de recueillir, soit l’eau de surface, soit de l’eau de la nappe phréatique. La grande majorité des résidences de la municipalité de Cantley sont conçues avec des puits artésiens en raison de la présence de roc et de l’absence de silt ou de sable.

Le puits artésien

Le puits artésien est un tube installé sous pression foré à même l’aquifère afin d’atteindre les eaux de la nappe phréatique. La pompe installée à son embouchure permet de collecter l’eau directement dans la source phréatique. Il est généralement utilisé lorsque le roc est près de la surface ou lorsque les dépôts non consolidés (aussi appelés dépôts meubles ou « mort terrain ») ne sont pas suffisamment productifs pour que l’usage d’un puits de surface ou d’une pointe filtrante soit envisageable. Son tubage est généralement d’un petit diamètre, soit 15 centimètres.

Le puits tubulaire constitue l’option la plus coûteuse, notamment parce qu’il est le plus profond, avec une moyenne de 45 mètres de profondeur au Québec. C’est en revanche le plus sécuritaire relativement aux risques de contamination de l’eau souterraine et aussi le plus sécuritaire en termes d’approvisionnement. En effet, les puits de surface et les pointes filtrantes sont beaucoup plus à risque de s’assécher étant donné leur faible profondeur et l’absence d’une colonne d’eau substantielle pouvant servir de réservoir.

 


Source : Guide technique de prélèvement d’eau soumis à l’autorisation municipale, MDDELCC, janvier 2015.

Le puits de surface

Le puits de surface est un ouvrage de béton ou de plastique installé à moins de quelques mètres de la surface. Il permet de recueillir l’eau de surface par la présence de trou à sa base et en accumulant légèrement l’eau dans son bassin.

Il est généralement utilisé en présence d’épais dépôts de sable ou de gravier, lorsque la nappe phréatique est peu profonde. Il s’agit d’une solution économique afin d’obtenir de l’eau de surface en raison de sa facilité d’installation.

Cependant, sa faible profondeur le rend vulnérable aux épisodes de sécheresse, et l’eau souterraine qu’il prélève est, pour la même raison, plus vulnérable à la contamination.


Source : Guide technique de prélèvement d’eau soumis à l’autorisation municipale, MDDELCC, janvier 2015.

La pointe filtrante

La pointe filtrante est une tige de métal pilonné dans le sol et permet de recueillir l’eau de surface par la pression du sol. La pointe filtrante, de faible diamètre, est entièrement enfouie dans le sol, mais elle dispose néanmoins d’un regard qui doit être aménagé de façon à dépasser la surface du sol de 30 centimètres. Selon le type de sol rencontré, la pointe filtrante peut nécessiter une excavation ou un forage préalable. Là encore, l’eau souterraine qu’elle prélève est plus vulnérable à la contamination.

Désinfection d’un puits

Pour connaitre la quantité requise d’eau de Javel pour la désinfection d’un puits, consultez l’outil de calcul.

Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (Q-2, r. 35.2)

Le Règlement sur le captage des eaux souterraines (Q-2, r.6) a été adopté le 12 juin 2002. Pour tous les puits qui ont été construits après cette date, un rapport de forage a été produit par le puisatier sur lequel diverses informations sont présentes telles que l’utilisation, la profondeur, le débit estimé, le type de sol ainsi que l’indication si le puits est scellé (espace annuaire composé d’un mélange de ciment-bentonite, etc.

Le 2 mars 2015, l’adoption du Règlement sur le prélèvement des eaux et de leur protection (Q-2, r.35.2) est venue remplacer le Règlement sur le captage des eaux souterraines (Q-2, r.6). En vertu du nouveau règlement, une nouveauté est apparue. Le scellement doit être fait sous la supervision d’un professionnel. Le rapport de forage doit spécifier qu’un professionnel a effectué la supervision du scellement du puits afin que celui-ci soit officiellement reconnu comme un puits scellé. Sans cette spécification, le puits sera alors considéré comme un puits non scellé.

Afin d’assurer la qualité de notre eau, il est recommandé d’effectuer des tests selon les différents paramètres suivants :

Paramètres microbiologiques Fréquence et période
  • Bactéries E. coli
  • Bactéries entérocoques
  • Coliformes totaux
Deux fois/année, soit :
au printemps
à l’automne
Paramètres physico-chimiques
  • Arsenic
  • Baryum
  • Chlorures
  • Dureté totale basée sur la teneur en calcium et en magnésium
  • Fer
  • Fluorures
  • Manganèse
  • Nitrates-nitrites
  • Sodium
  • Sulfates
Une fois/année à l’automne

Source : Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)

 

Plusieurs facteurs peuvent causer une eau non potable. La responsabilité revient au propriétaire de s’assurer de la qualité de l’eau. Même si elle est limpide, inodore et qu’elle a bon goût, l’eau de puits peut contenir des substances qui peuvent avoir, à long terme, des effets indésirables sur la santé. Comment faire analyser votre eau de puits ? Consultez ce feuillet pour tous les détails.

Si vous constatez un changement de goût ou d’odeurs, une coloration, un changement dans l’apparence de l’eau , si des modifications sont apportées au puits ou au sol environnant, ou si vous êtes à la recherche d’un système de traitement de l’eau potable, veuillez consulter le document Et puis, votre puits afin de comprendre les sources des problèmes ainsi que les solutions possibles.

Plusieurs petits conseils d’utilisation de votre eau sont présents dans le guide Et puis, votre puits afin de vous assurer de ne pas manquer d’eau. La recharge en eau présente dans le sol permet de vous fournir de l’eau pour vos besoins quotidiens. Cependant, tous les citoyens peuvent changer leurs habitudes de vie afin d’augmenter la quantité d’eau présente dans la recharge, ce qui engendre une meilleure quantité d’eau disponible à long terme. Investir dans notre environnement est gagnant pour les propriétaires, lors de la vente de la propriété, pour la population de Cantley ainsi que pour l’environnement.

Pour toute question à ce sujet, veuillez communiquer avec le Service de l’urbanisme, de l’environnement et du développement économique au 819 827-3434, poste 6801.

Plus d’information :

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Rivière Gatineau - qualité de l'eau

 QUALITÉ DE L’EAU DE LA RIVIÈRE GATINEAU

Les Ami(e)s de la rivière Gatineau (ARG) est une organisation de bénévoles. De concert avec des partenaires communautaire elle vise à conserver, protéger et améliorer la qualité écologique du bassin versant de la rivière Gatineau et cela pour le bénéfice des générations actuelle et future.

ARG effectue un programme d’échantillonnage visant la qualité de l’eau de la rivière Gatineau, à titre de service auprès des résidents de la région, avec l’appui des municipalités de La Pêche, Cantley et Chelsea ainsi que des clubs et associations utilisant la rivière à des fins récréatives.

 

Voici les derniers résultats :

31 août 2021

Parc Mary-Anne-Phillips : 55 /100 ml (bon)

Embouchure du ruisseau Romanuk : 5/100 ml (excellent)

Ruisseau Blackburn : 12/100 ml (excellent)

Embouchure du ruisseau Cascades : 11/100 ml (excellent)

3 août 2021

Parc Mary-Anne-Phillips : 13.3 CFU/100 mL (excellent)

Embouchure du ruisseau Romanuk : 9.4 CFU/100 mL (excellent)

Ruisseau Blackburn : 8.8 CFU/100 mL (excellent)

Embouchure du ruisseau Cascades : 5.7 CFU/100 mL (excellent)

4 juillet 2021

Parc Mary-Anne-Phillips : 12.5 CFU/100 mL (excellent)

Embouchure du ruisseau Romanuk : 3.5 CFU/100 mL (excellent)

Ruisseau Blackburn 17.3: CFU/100 mL (excellent)

Embouchure du ruisseau Cascades : 7.7 CFU/100 mL (excellent)

 

Bon à savoir : le cycle de l'eau

Le cycle de l’eau

L’eau de pluie ou l’eau de fonte de la neige peut suivre plusieurs parcours. Elle peut s’écouler vers les ruisseaux, les lacs et les rivières, s’infiltrer dans le sol pour être absorbée directement par les plantes ou alimenter la nappe souterraine. L’eau peut également s’évaporer et retourner dans l’atmosphère. Le cycle est complet lorsque l’eau dans l’atmosphère retombe sur notre planète sous forme de pluie ou de neige. Il se peut que les eaux souterraines d’un puits profond soient restées dans le sol pendant plusieurs centaines, voire des milliers d’années. Dans une nappe souterraine peu profonde, l’eau peut s’y trouver depuis seulement quelques semaines ou quelques années.

 

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Figure 1 : Cycle de l’eau
Source : Guide technique — Prélèvement d’eau soumis à l’autorisation municipale; ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, janvier 2015.

 

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